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Tous les quelques années, un salon connaît un tel succès qu’il remodèle l’industrie du voyage. Le Lotus Blanc n’a pas seulement créé des mèmes — il a fait augmenter les réservations dans les complexes Four Seasons d’Hawaï à la Sicile en passant par la Thaïlande, faisant du « tourisme du Lotus Blanc » une chose. Mais même si ce peut sembler être un phénomène uniquement moderne, cela fait en réalité partie d’une tradition beaucoup plus ancienne : les gens planifient leurs vacances en fonction de ce qu’ils ont vu à l’écran.
Dans les années 1910, les studios de Los Angeles peinaient déjà à éloigner les fans de leurs plateaux. Universal Pictures a ouvert ses portes au public en 1915, proposant des sièges dans les gradins pour que les foules puissent admirer les vraies productions. (Ils ont même proposé un déjeuner et un spectacle de cow-boy en direct.) L’appétit était énorme. Les gens n’étaient pas seulement curieux des stars, ils voulaient voir les lieux où la magie du cinéma se produisait.
Aujourd’hui, la tendance connaît un boom post-pandémique, même dans un contexte de ralentissement général des voyages à l’échelle mondiale. L’ours envoyer des convives à Chicago ou Le Trône de Fer En transformant Dubrovnik en un lieu de pèlerinage fantastique, le tourisme sur écran est devenu l’une des forces les plus puissantes du secteur. Réservez simplement un vol ci-dessous pour plus de détails.
En chiffres
1 sur 7 : Les Néo-Zélandais sont employés dans l’industrie du tourisme, en partie à cause de Le Seigneur des Anneaux.
3 en 5 : Les voyageurs de la génération Z et de la génération Y qui affirment que le cinéma et la télévision inspirent leurs décisions de voyage.
89% : Hausse des ventes de bœuf à l’échelle nationale suite à L’ours‘s énorme popularité.
95 $: Coût d’un Breaking Bad Tour en camping-car à Albuquerque.
305 000 $ : Valeur médiatique de l’exposition de la marque Gucci sur Lotus blanc, selon une estimation apparemment conservatrice.
Votre prochain voyage est en streaming maintenant
Pour l’industrie du tourisme, l’essor des voyages sur écran est un cadeau qui continue de faire des merveilles. Promouvoir ses plages et ses musées est une chose, mais en avoir en est une autre. Succession Faites le gros du travail en filmant un mariage en Toscane. Lorsqu’un spectacle a lieu, ses lieux ne servent pas seulement de décor. Ils deviennent des destinations.
Au Royaume-Uni, les visites au château de Highclere (alias Downton Abbey) a bondi après la diffusion de la série. L’Irlande du Nord a vu une augmentation de 12 % du tourisme au cours de Le Trône de Fer‘ run. Le Nouveau Mexique s’est fortement penché sur Breaking Bad mania, vendant des chapeaux d’Heisenberg et proposant des visites thématiques en camping-car. Et à Chicago, les fans de L’ours fait la file devant le vrai M. Beef pour goûter au chaos de Carmy — même si la cuisine fictive n’est pas tout à fait la même.
L’attrait ne réside pas seulement dans la célébrité ou l’esthétique. Il s’agit d’immersion. Les voyageurs veulent vivre leurs histoires préférées. Et grâce aux médias sociaux, ce pèlerinage devient public. Un instantané devant Emily à ParisQuelle est la boulangerie de référence ? C’est du contenu.
Cela crée une boucle de rétroaction : les émissions façonnent les voyages, les voyages alimentent le buzz, le buzz génère davantage de streaming. Et les studios y participent. Les lieux de tournage sont devenus des outils de branding, intégrés à la stratégie marketing d’une émission dès le premier jour.
Comme l’a écrit un jour l’historien culturel Daniel Boorstin : « Les gens vont voir ce qu’ils savent déjà qu’il y a là-bas. » C’est, selon lui, l’essence même du voyage moderne : moins une question de découverte, plus une question de confirmation. Un rêve de fièvre d’écran, un aller-retour réservé.
Citable
« Les gens vont voir ce qu’ils savent déjà être là. La seule chose à enregistrer, la seule source possible de surprise, c’est leur propre réaction. »
—Daniel Boorstin, L’Image : Guide des pseudo-événements en Amérique
Bref historique
2004 : Perdu s’écrase sur ABC et sur Oahu. L’émission lance une nouvelle vague de fans visitant Hawaï à la recherche de randonnées dans la jungle et d’éclosions mystérieuses.
2008 : Breaking Bad commence à être diffusé sur AMC. Au fil du temps, Albuquerque devient un lieu de pèlerinage pour les superfans impatients de prendre des selfies avec des stations de lavage auto, des restaurants de poulet et des camping-cars qui crient « laboratoire de méthamphétamine ».
2011 : Le Trône de Fer fait ses débuts et transforme rapidement l’Irlande du Nord, la Croatie et l’Islande en Westeros. Les offices de tourisme locaux se réjouissent.
2021 : Le Lotus Blanc Les premières diffusions sont sur HBO, et les complexes hôteliers Four Seasons à Hawaï et en Sicile deviennent les destinations les plus prisées en matière de voyages de luxe, malgré les portraits peu flatteurs de personnes riches en vacances.
2023 : Expedia désigne le tourisme cinématographique et télévisuel comme sa première tendance de voyage, validant ainsi officiellement ce que les fans (et Instagram) savaient déjà. Cette même année, une analyse estime Le Lotus Blanc génère 1,4 milliard de dollars de valeur publicitaire pour ses emplacements phares.
Fait amusant !
Le Le Seigneur des Anneaux La trilogie cinématographique a stimulé le tourisme en Nouvelle-Zélande, non seulement immédiatement après la sortie des films, mais depuis des décennies — et a contribué à créer une toute nouvelle niche de voyage : le tourisme Tolkien. Vous pouvez toujours visiter Hobbitebourg, avec ses portes rondes et ses pintes à l’auberge The Green Dragon.
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